Wild Crows #1 – Embarquement imminent pour la Californie !

Alors, nous y sommes…

Après des mois d’écriture, de corrections, de peaufinage et de cœur mis à l’ouvrage, le premier tome de la saga Wild Crows est arrivé entre vos mains le 18 janvier.

Des mois, passés en compagnie de toute une bande de personnages un peu fous et certainement originaux, de par leur mode de vie et leur vision du monde. Des mois, aucours desquels j’ai partagé avec eux des instants de rire, mais aussi des moments d’émotions intenses en les voyant évoluer au fil des mots.

Alors voilà, ils sont être tout à vous. Jusqu’au tome 2, du moins. Parce que ceux qui connaissent déjà mes écrits savent à quel point mes fins de tomes peuvent être … irritantes ? Frustrantes ? ?
Mais parce que j’ai conscience de l’attente que génère une saga, je ne vous infligerai qu’un délai relativement court entre chaque opus. Ainsi, à moins d’un coup du sort qui chamboulerait soudainement ma vie, le tome 2 verra le jour début avril. Ce qui, soyons clairs, reste un laps de temps court pour une saga, comparé à ce que l’on peut voir chez certains éditeurs.

Mais alors, avant votre départ pour Monty Valley, l’heure est venue pour moi, en tant que commandant de bord attitré (et auto-proclamé), de vous délivrer quelques petits secrets made in mon petit bazar imaginaire. Attachez vos ceintures, décollage imminent !

 

1. Les origines

Si je me souviens bien, cette intrigue m’est venue courant août ou septembre 2017. Je venais enfin de me lancer dans l’aventure « Sons of Anarchy », et cette série TV s’est avérée être l’un de mes plus gros coup de coeur de tous les temps côté petit écran. Ses défauts devenaient à mes yeux des qualités, et le tout formait un ensemble incroyablement cohérent, avec ses parts d’ombre et de lumière. Un univers structuré, pensé et scellé par ses auteurs. Tout un petit monde en parfaite cohésion avec la réalité du terrain, celle des gangs de bikers borderline aux USA, et avec les attentes des spectateurs. Parce qu’il faut bien se l’avouer, ce que l’on aime, nous, c’est voir à quel point ces hommes violents et plongés dans la noirceur peuvent s’avérer humains. Ils ne sont pas des surhommes, ni des dégénérés; seulement des êtres répondant à l’appel d’une liberté qu’ils ne parviennent pas à trouver dans un mode de vie « normal ».  Ces criminels des hommes lambdas, soumis aux mêmes émotions et aux mêmes aléas personnels que n’importe qui.
La plus grande qualité de ce show, de mon point de vue, reposait sur la force de ses personnages, la précision avec laquelle ils avaient été pensés. Les créateurs de la série prouvaient que l’on pouvait très bien faire appel à tout un éventail de personnalités sans pour autant devoir se contenter de les délayer dans la masse.
Mieux encore, ils parvenaient à nous déstabiliser, nous faisant passer tour à tour d’un état d’attachement profond pour l’un d’entre eux — parce que soudain nous le trouvions tellement humain, et doté d’une sensibilité certaine — à un état de violent rejet de notre part, suite à l’une de ses terribles actions. Et vice-versa. Pendant 7 saisons, les showrunners de la série ont joué avec nos sentiments, dans un grand huit insupportablement addictif et inexorablement savoureux.

 

C’est donc cette série qui m’a immiscée dans l’univers de ces gangs de bikers US. Mais je n’avais pas pour intention d’en faire un vulgaire copié-collé, fort heureusement. Alors j’ai agi, comme je l’ai toujours fait avant de me lancer dans l’écriture de mes romans; J’ai laissé l’idée se forger dans ma petite tête, tourner, tourner encore, et encore, des semaines durant, emprunter des chemins divers et variés jusqu’à ce que l’un d’entre eux sonne juste, donne matière à poursuivre. Un long périple silencieux et invisible aux regards extérieurs, qui représente un énorme travail, bien en amont de tout le reste.

Avec la vague de mode de bikers édulcorés automatiquement mêlés à de l’érotisme — Je dois le répéter, je n’écris pas de romance érotique, pour ma part, libre à chacun d’aller où ses idées le mènent — je me devais néanmoins de démarquer la saga. Elle ne pouvait pas se fondre au milieu des autres, tout simplement parce que l’angle de vue que je tenais à lui apporter n’avait rien à voir avec les intrigues habituellement croisées dans ce genre d’univers.
Brainstormings fouillis sur des feuilles volantes, gribouillis et réunions avec moi-même… et voilà comment le fil rouge de Wild Crows m’est apparu.

Casser les codes établis, voilà ce qui fut ma ligne de mire.

1 /  Premièrement : nous n’aurions pas à faire au cliché type, d’une jeune femme perdue au milieu des loups, armée d’une innocence feinte, et une vingtaine d’années au compteur, mais de tout autre chose ; la famille serait le lien qui tiendrait toute l’intrigue.
Ainsi, Joe rechercherait le dernier membre de sa famille, le dernier dont elle partage le sang. Elle ne viendrait pas à Monty Valley en quête de sensations fortes ou de papillons dans le coeur, mais uniquement pour rencontrer une personne : son père.

2 /  Cette relation entre un père et sa fille qui se découvrent avec 27 ans de retard serait la clé de la saga. Leurs différences apporteraient deux points de vue radicalement opposés, et ce serait un second point de démarcation avec les autres histoires traitant de ce milieu. Elle, extérieur à tout cet univers, nous ferait découvrir à son rythme ce club, ces nouveaux visages, et elle nous guiderait au fil des pages, en partageant son ressenti avec nous. Lui, imbibé jusqu’au cou dans les magouilles du club, loin de la réalité des citoyens lambda, nous dévoilerait au compte-gouttes la réalité des affaires des Wild Crows, par le biais de ses réunions réservées aux membres, et de ses rencontres « professionnelles ».

3/ Enfin, troisième et ultime point que je tenais à maintenir, je voulais écrire une saga réaliste, loin des bikers de bacs à sable plus plastifiés que des top models, et des clichés d’une héroïne effacée et en manque de frissons. Alors j’ai planché sur le sujet, avalé des tonnes d’articles de presse, de témoignages de membres de ces clans, et d’anciens membres, j’ai étudié le parcours de plusieurs d’entre eux, les rites d’entrée, les règlements intérieurs de quelques clubs… Tous ont leur lot de différences, mais aussi leurs points communs. J’ai vu de tout, beaucoup de faits déroutants, de vérités choquantes aussi, mais cela faisait partie du jeu. Impossible pour moi de me lancer aveuglément dans la course. Pour chacun de mes romans, la documentation approfondie du sujet est une base indispensable. Je dois savoir de quoi je parle, et je dois pouvoir m’assurer être en mesure d’expliquer les choses en cohésion avec la réalité du terrain.

J’avais mon point de départ, mon fil rouge, les grandes lignes de mon intrigue; quant au lieu… c’est tout naturellement que j’ai décidé de l’emplacement de Monty Valley.

2. Le lieu

Certaines et certains le savent déjà pour avoir lu mes autres romans, j’aime voyager au fil des intrigues, un peu partout dans le monde. Certaines se déroulent en France — loin de moi l’idée de bouder notre charmant pays — mais d’autres vont chercher leur essence bien plus loin encore, la faute à mes nombreux périples, et à ma passion dévorante pour les excursions partout sur le globe. Lorsqu’un endroit du monde me séduit, j’aime retranscrire l’émotion qu’il m’a procurée par le biais d’un roman.

Pour la saga Wild Crows, il fallait bien évidemment que l’intrigue se déroule chez l’oncle Sam. Mais je tenais à  apporter ma petite touche personnelle, comme à chaque fois, et c’est ainsi que j’ai imaginé la ville de Monty Valley. Une petit bourgade paisible, ancrée à l’est de San Francisco, ville chère à mon coeur depuis un road trip effectué sur la côte ouest du continent américain. Le climat relativement doux de cette contrée l’ouverture d’esprit de ses habitants, la beauté des paysages, tout coïncidait avec ce que je prévoyais pour ma saga.

Il me fallait ensuite réfléchir à des problèmes d’ordre logistique. Par souci d’efficacité pour le club, je devais cibler une situation géographique idéale : la frontière du Nevada à l’est par exemple. Monty Valley s’est donc implantée près de Vacaville. Ma petite ville imaginaire pouvait donc désormais être positionné sur une carte de manière réaliste. Les infrastructures de la villes et des alentours sont elles aussi le fruit de mon inspiration un poil indomptable. Il me fallait être capable de visualiser l’ensemble pour parvenir à en parler de manière concrète : Google Map fut mon allié une fois encore, me permettant d’user de la réalité du terrain pour certains axes routiers, délimitation des comtés, ect.
Implanter un roman chez nos cousins d’outre Atlantique demande bien des adaptations : les législations ne sont pas les mêmes, la hiérarchisation des forces de l’ordre non plus, quand aux unités de mesures, n’en parlons pas… ! Bienvenue dans l’univers complexe mais fort intéressant des hors-la-loi !

monty valley

3. Les personnages

LE point essentiel de la saga. Je devais parvenir à créer un juste équilibre entre une armée conséquente de personnages, et leur légitimité au sein de l’intrigue. Il me fallait leur assurer à tous, une profondeur suffisante, un caractère particulier, et une place suffisante au milieu des autres.
Bien évidemment, tous n’ont pas la même importance, mais à partir du moment où ils existaient, j’avais la responsabilité de faire en sorte qu’ils ne soient pas là par hasard; un défi risqué et stimulant!

Commençons par l’héroïne. Surnommée « Joe » par ses proches depuis son enfance, Joséphine Blake vient de perdre sa mère. À 27 ans, infirmière de métier dans l’Oregon, elle décide de tout plaquer pour partir en quête du dernier parent qu’il lui reste. Elle n’a plus rien à perdre, et tout à gagner, voilà comment elle se jette à corps perdu dans cet avenir incertain. Si le deuil l’emporte au départ, on va rapidement découvrir son tempérament bien trempé, et un désir constant d’aider ceux qu’elle aime. De fil en aiguille, on retrouvera en elle des traits de caractère probablement hérités de son père.

Il me fallait dessiner ensuite les caractéristique de ce bon vieux Jerry. Ours à l’extérieur, il dirige d’une main de fer son groupe, c’est selon lui la meilleure manière de garder tout le monde en vie. Il voue un amour sans nom à « ses frères », son business et sa famille. D’ailleurs, les membres des Wild Crows font partie intégrante de cette grande Famille. Ce mot encore et encore, revient comme un leitmotiv, une empreinte indéniable de la saga, en rappel du fil rouge cité plus haut.
Puis vint le tour de sa femme, Mona, amoureuse comme au premier jour de son voyou de mari, et prête à tout pour l’accompagner dans cette vie bien sombre. Son attachement au club va bien au-delà du raisonnable, et c’est presque un rôle de mère qu’elle offre à ses membres. Mais pour tenir le coup si longtemps sans flancher, une seule solution : faire preuve d’une force de caractère à toute épreuve, donner de soi sans relâche, encore et toujours.
Pour les membres du club, tous ont un surnom, propre à leur prénom, leur physique ou leur domaine de prédilection… Ainsi nous retrouvons Ash, Mack, Billy, Lazar, Hanger, BigMa, Foxy, Gale, et le dernier venu, Casey, qui n’est autre que le fils de Jerry et Mona, et qui n’a pas encore de surnom, vous comprendrez pourquoi en lisant ce premier tome.
Parmi cette foule de bikers, il m’a fallut en choisir quelques-uns qui seraient plus importants dans l’intrigue. Si vous aurez, je l’espère, plaisir à tous les découvrir progressivement au fil de pages, dans ce premier volet, Mack et Ash seront mis en avant. Alors #TeamAsh ou #TeamMack, à vous de faire votre choix parmi ces deux énergumènes !

Enfin, autour de ce noyau de personnages, gravitent forcémement des intervenants extérieurs, le shérif, son adjoint, le maire, tout ce qui fait de Monty Valley une ville bien concrète, et en perpétuel mouvement. Je me suis ensuite attelée à tous les « partenaires » et « adversaires » de nos Wild Crows, parce que le business implique des relations plus ou moins bonnes avec les autres groupes armés du pays. Je vous laisserai donc le loisir de découvrir, entre autres, les Black Wolves de San Francisco, les Irish Blood Brothers, implantés dans le Nevada, ou encore la famille Kasabov.

Une vie de hors-la-loi, ne peut se contenter d’un quotidien lambda…

 

4. Les inspirations

Envie de découvrir quelle playlist m’a permis d’avancer en immersion dans la saga ? Quels visages m’ont inspirée pour l’aspect physique de certains personnages ?
Je vous révèle tout. Autant être parés pour le décollage demain matin !

Vous la retrouverez dans le tome 1, mais je vous la dévoile dès maintenant : pour les amateurs de lecture en musique, j’ai élaboré une petite playlist spéciale pour ce tome 1 ! Pour chaque chapitre, un morceau ! Si, si !
(Croyez-le ou non, mais pour l’ensemble de la saga, je tourne à ce jour avec une playlist privée de plus de deux cents titres…)

playlist Wild Crows 1 addiction

 

Comme toujours, j’ai eu besoin de visualiser de manière très concrète mes personnages les plus importants.  Libre à chacun de les imaginer à sa guise, mais je vous présente ma vision de chacun d’eux, via les visages célèbres qu’ils ont revêtis dans mon imaginaire !  Et parce qu’il est plus amusant de vous laisser deviner les relations entre les visages ci-dessous et les personnages de la saga, je vous laisse chercher !

 

Wild Crows Casting

 

5. Fermeture des portes…

Le décompte est maintenant lancé ! dans quelques heures vous atterrirez sous le soleil californien, avec toutes les clés en main pour passer un agréable séjour.
Et pour patienter durant le vol, je vous ai concocté un peu de lecture, avec les 9 premiers chapitres du tome 1 en lecture gratuite ! De quoi supporter sans mal le décalage horaire à votre arrivée !

Le livre est disponible en numérique sur toutes les plateformes de ventes, et en broché partout, y compris sur commande en librairie.

Wild Crows details

Sur ce, bon vent aux âmes écorchées des Wild Crows, directions vos liseuses et vos bibliothèques !

J’espère de tout cœur qu’il vous feront rire, rêver, frissonner, que leurs aventures vous trouveront un écho dans votre imaginaire au point de vous amener loin, très loin avec eux. Je vous souhaite un excellent voyage , et  ne souhaite qu’une seule chose : qu’il soit aussi bon pour vous qu’il le fut pour moi tout au long de ces derniers mois passés en leur compagnie.

Have a nice trip ! ♥

 

 

 

 

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