
Résumé
Iris est sur le point de s’enfuir pour sauver sa peau.
Haakon, rejeté par son propre sang.
Est-on vraiment coupable quand l’unique faute commise est d’avoir suivi son cĆur ?
Au sein du club, les tensions au sein de la famille Nielsen laissent des traces.
Tandis qu’Iris et Haakon jouent cartes sur table pour briser les non-dits devenus trop lourds Ă porter, la mystĂ©rieuse Yana leur suggĂšre un Ă©trange pacte qui pourrait bien les aider tous les deux.
La seule chance pour Iris d’assurer ses arriĂšres face Ă la menace Storm…
Le PrĂ©sident s’avĂšre rancunier, mais d’autres soucis plus sĂ©vĂšres guettent les siens : de vieux ennemis des Valhalla Keepers ont choisi de rĂ©chauffer la guerre froide que les deux clubs se menaient depuis longtemps.
Dans ce contexte explosif, les sentiments naissants seront-ils la clé ou le détonateur ?
Tome 2 sur 4
Dispo partout en ebook / sur Amazon en broché / en version dédicacée sur la boutique blandinepmartin.fr
Slow burn romance suspense
ThĂšmes : bikers, enemies to lovers, trahison, amour, famille du coeur, traumatismes d’enfance
Extraits
« Je ne sais plus quoi penser, mes Ă©motions jouent les yoyos entre gratitude et incomprĂ©hension. Des secondes sâĂ©coulent, peut-ĂȘtre mĂȘme des minutes. Sa proximitĂ© me rend fĂ©brile, ses rĂ©vĂ©lations me donnent envie de disparaĂźtre loin de sa vie, ne serait-ce que pour lui Ă©viter des ennuis. Il se porterait sans doute mieux si nous ne nous Ă©tions jamais croisĂ©s.
â Vous savez que vous avez un vrai souci de communication, tous les deux ?
La voix de Levi nous sort dâun silence devenu trop Ă©lectrique.
â Je sais quâHaakon est un ours, mais toi, tu aurais besoin dâun dĂ©codeur, se marre-t-il avant de nous fausser compagnie. »
« Comment peut-on passer dâune relation dâamour Ă tant de haine ?
Câest trop dâun coup, trop pour moi. Mais je nâai pas dâautre choix que dâaffronter la situation. La vie est une chienne, ces derniers temps.
â Ne me dis jamais quoi faire, Haakon.
â Non, bien sĂ»r, PrĂ©sident, ironisĂ©-je. Mais tu as une image Ă tenir. Ta parole la reprĂ©sente. Et jusquâĂ preuve du contraire, je nâai enfreint aucune rĂšgle qui te permettrait de me faire sortir du club comme tu mâas foutu hors de ta maison.Â
â Ce nâest pas ce que je veux, pâtit con.
Sa remarque dĂ©tonne avec le reste de son attitude trop fiĂšre. Il me touche presque. Je choisis de mâapprocher pour murmurer la suite de mes pensĂ©es. Trop dâoreilles indiscrĂštes traĂźnent dans les parages.
â Au lieu de considĂ©rer Iris comme une menace, tu devrais peut-ĂȘtre revoir tes a priori. Si elle Ă©tait une des nĂŽtres, elle aurait juste gagnĂ© le droit de porter le patch de BLODSBRĂDRE pour avoir tuĂ© au nom du club.
â Ce nâest pas ce quâelle a fait.
â Non, tu as raison, elle lâa fait pour me sauver, moi. Câest ça, qui te dĂ©range le plus ? Tu aurais voulu que je crĂšve ce jour-lĂ , peut-ĂȘtre ?
Son regard sidĂ©rĂ© se remplit de colĂšre.Â
â Ne va pas trop loin.
â Je ne vais nulle part, ne tâen fais pas, tonton.
Je le fixe encore une seconde et sors prendre lâair. Je me doute quâil a eu envie de me foutre une claque au moment mĂȘme oĂč jâai dĂ©rapĂ©, mais il sâest contenu. LâexpĂ©rience du prĂ©sident dĂ©passe la jeunesse et la fougue de mes dĂ©mons. Mon poing sâĂ©crase dans le mur en briques du club house Ă plusieurs reprises, jusquâĂ ce que mes phalanges se mettent Ă rougir. »
« â VoilĂ tout ce que jâai, dit-il, la voix enrouĂ©e.
Mon cĆur se prend un uppercut face au gamin triste qui se dĂ©bat dans ce corps dâhomme viril. Je tombe Ă genoux de lâautre cĂŽtĂ© de la boĂźte et observe avec un intĂ©rĂȘt sincĂšre le prĂ©cieux quâil accepte ce soir de partager avec moi.Â
â Il nây a quâici que câest en sĂ©curitĂ©, ajoute Haakon, en relevant ses prunelles bleues vers les miennes.
Cela ne dure sans doute quâune brĂšve seconde, cependant, je la perçois. Cette priĂšre muette au fond des yeux, celle qui sâadresse Ă mon Ăąme. Celle dâun mĂŽme qui rĂ©clame justice, ne serait-ce que pour sâautoriser Ă vivre pour de vrai. Juste un peu.Â
Câest Ă ce moment prĂ©cis que je comprends.
Il nâest pas un phare qui mâĂ©blouit.
Il est la nuit qui mâengloutit.
Est-ce que jâai peur de ce que je ressens ? AssurĂ©ment.
Est-ce que je peux encore faire demi-tour ? Sur le papier, sans nul doute. Mais la vĂ©ritĂ©, câest que mon cĆur, lui, sây refuse.
Parce que la lueur que jâentrevois derriĂšre lâobscuritĂ© de son Ăąme me donne le courage et lâenvie dâaffronter les tĂ©nĂšbres en sa compagnie, pour avoir une chance de savourer un jour le goĂ»t de sa victoire. »
« Elle est ce petit fragment de cĆur qui permet de reboucher le trou, pourtant bĂ©ant, causĂ© par dâautres. La peur de souffrir ne suffit plus Ă museler les sentiments quâelle provoque en moi. Mon corps rĂ©agit au sien. Je pose mes mains sur ses hanches pour la rapprocher plus encore. Sa respiration se coupe, puis sâintensifie, son regard sâembue lĂ©gĂšrement, ses lĂšvres rosĂ©es sâentrouvrent. Le monde pourrait menacer de sâarrĂȘter sur-le-champ quâil nây aurait aucun retour en arriĂšre possible. Nous sommes comme lâunion du feu et de lâeau, de la terre et de lâair, si diffĂ©rents et pourtant incapables de respirer lâun loin de lâautre. Une dualitĂ© fusionnelle et ardente.Â
Alors, je parviens Ă parler. Parce que ma priĂšre refuse de se taire. Elle nâen peut plus de la boucler. Je nâai pas la moindre idĂ©e de ce qui nous attend, mais je mâen fous. Plus rien ne compte hormis ce besoin viscĂ©ral dâĂȘtre avec elle, contre elle, en elle. Tout Ă la fois. Câest aussi simple que ça. «Â
â Je tâen supplie, embrasse-moi, murmurĂ©-je contre ses lĂšvres.
Câest une supplication. Jâai lâimpression que sans ça, je vais mourir.
Images disponibles selon vos besoins
(vous ĂȘtes libres d’utiliser les vĂŽtres) // Cliquez sur l’image pour la voir en entier























