Résumé

Iris est sur le point de s’enfuir pour sauver sa peau.

Haakon, rejeté par son propre sang.

Est-on vraiment coupable quand l’unique faute commise est d’avoir suivi son cƓur ?

Au sein du club, les tensions au sein de la famille Nielsen laissent des traces. 

Tandis qu’Iris et Haakon jouent cartes sur table pour briser les non-dits devenus trop lourds Ă  porter, la mystĂ©rieuse Yana leur suggĂšre un Ă©trange pacte qui pourrait bien les aider tous les deux.

La seule chance pour Iris d’assurer ses arriĂšres face Ă  la menace Storm…

Le PrĂ©sident s’avĂšre rancunier, mais d’autres soucis plus sĂ©vĂšres guettent les siens : de vieux ennemis des Valhalla Keepers ont choisi de rĂ©chauffer la guerre froide que les deux clubs se menaient depuis longtemps.

Dans ce contexte explosif, les sentiments naissants seront-ils la clé ou le détonateur ?


Tome 2 sur 4

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Slow burn romance suspense

ThĂšmes : bikers, enemies to lovers, trahison, amour, famille du coeur, traumatismes d’enfance


Extraits

« Je ne sais plus quoi penser, mes Ă©motions jouent les yoyos entre gratitude et incomprĂ©hension. Des secondes s’écoulent, peut-ĂȘtre mĂȘme des minutes. Sa proximitĂ© me rend fĂ©brile, ses rĂ©vĂ©lations me donnent envie de disparaĂźtre loin de sa vie, ne serait-ce que pour lui Ă©viter des ennuis. Il se porterait sans doute mieux si nous ne nous Ă©tions jamais croisĂ©s.
— Vous savez que vous avez un vrai souci de communication, tous les deux ?
La voix de Levi nous sort d’un silence devenu trop Ă©lectrique.
— Je sais qu’Haakon est un ours, mais toi, tu aurais besoin d’un dĂ©codeur, se marre-t-il avant de nous fausser compagnie. »

« Comment peut-on passer d’une relation d’amour Ă  tant de haine ?
C’est trop d’un coup, trop pour moi. Mais je n’ai pas d’autre choix que d’affronter la situation. La vie est une chienne, ces derniers temps.
— Ne me dis jamais quoi faire, Haakon.
— Non, bien sĂ»r, PrĂ©sident, ironisĂ©-je. Mais tu as une image Ă  tenir. Ta parole la reprĂ©sente. Et jusqu’à preuve du contraire, je n’ai enfreint aucune rĂšgle qui te permettrait de me faire sortir du club comme tu m’as foutu hors de ta maison. 
— Ce n’est pas ce que je veux, p’tit con.
Sa remarque dĂ©tonne avec le reste de son attitude trop fiĂšre. Il me touche presque. Je choisis de m’approcher pour murmurer la suite de mes pensĂ©es. Trop d’oreilles indiscrĂštes traĂźnent dans les parages.
— Au lieu de considĂ©rer Iris comme une menace, tu devrais peut-ĂȘtre revoir tes a priori. Si elle Ă©tait une des nĂŽtres, elle aurait juste gagnĂ© le droit de porter le patch de BLODSBRØDRE pour avoir tuĂ© au nom du club.
— Ce n’est pas ce qu’elle a fait.
— Non, tu as raison, elle l’a fait pour me sauver, moi. C’est ça, qui te dĂ©range le plus ? Tu aurais voulu que je crĂšve ce jour-lĂ , peut-ĂȘtre ?
Son regard sidéré se remplit de colÚre. 
— Ne va pas trop loin.
— Je ne vais nulle part, ne t’en fais pas, tonton.
Je le fixe encore une seconde et sors prendre l’air. Je me doute qu’il a eu envie de me foutre une claque au moment mĂȘme oĂč j’ai dĂ©rapĂ©, mais il s’est contenu. L’expĂ©rience du prĂ©sident dĂ©passe la jeunesse et la fougue de mes dĂ©mons. Mon poing s’écrase dans le mur en briques du club house Ă  plusieurs reprises, jusqu’à ce que mes phalanges se mettent Ă  rougir. »

« — VoilĂ  tout ce que j’ai, dit-il, la voix enrouĂ©e.
Mon cƓur se prend un uppercut face au gamin triste qui se dĂ©bat dans ce corps d’homme viril. Je tombe Ă  genoux de l’autre cĂŽtĂ© de la boĂźte et observe avec un intĂ©rĂȘt sincĂšre le prĂ©cieux qu’il accepte ce soir de partager avec moi. 
— Il n’y a qu’ici que c’est en sĂ©curitĂ©, ajoute Haakon, en relevant ses prunelles bleues vers les miennes.
Cela ne dure sans doute qu’une brĂšve seconde, cependant, je la perçois. Cette priĂšre muette au fond des yeux, celle qui s’adresse Ă  mon Ăąme. Celle d’un mĂŽme qui rĂ©clame justice, ne serait-ce que pour s’autoriser Ă  vivre pour de vrai. Juste un peu. 
C’est Ă  ce moment prĂ©cis que je comprends.
Il n’est pas un phare qui m’éblouit.
Il est la nuit qui m’engloutit.
Est-ce que j’ai peur de ce que je ressens ? AssurĂ©ment.
Est-ce que je peux encore faire demi-tour ? Sur le papier, sans nul doute. Mais la vĂ©ritĂ©, c’est que mon cƓur, lui, s’y refuse.
Parce que la lueur que j’entrevois derriĂšre l’obscuritĂ© de son Ăąme me donne le courage et l’envie d’affronter les tĂ©nĂšbres en sa compagnie, pour avoir une chance de savourer un jour le goĂ»t de sa victoire. »

« Elle est ce petit fragment de cƓur qui permet de reboucher le trou, pourtant bĂ©ant, causĂ© par d’autres. La peur de souffrir ne suffit plus Ă  museler les sentiments qu’elle provoque en moi. Mon corps rĂ©agit au sien. Je pose mes mains sur ses hanches pour la rapprocher plus encore. Sa respiration se coupe, puis s’intensifie, son regard s’embue lĂ©gĂšrement, ses lĂšvres rosĂ©es s’entrouvrent. Le monde pourrait menacer de s’arrĂȘter sur-le-champ qu’il n’y aurait aucun retour en arriĂšre possible. Nous sommes comme l’union du feu et de l’eau, de la terre et de l’air, si diffĂ©rents et pourtant incapables de respirer l’un loin de l’autre. Une dualitĂ© fusionnelle et ardente. 
Alors, je parviens Ă  parler. Parce que ma priĂšre refuse de se taire. Elle n’en peut plus de la boucler. Je n’ai pas la moindre idĂ©e de ce qui nous attend, mais je m’en fous. Plus rien ne compte hormis ce besoin viscĂ©ral d’ĂȘtre avec elle, contre elle, en elle. Tout Ă  la fois. C’est aussi simple que ça. « 
— Je t’en supplie, embrasse-moi, murmurĂ©-je contre ses lĂšvres.
C’est une supplication. J’ai l’impression que sans ça, je vais mourir.


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