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Wild Crows – 1. Addiction gratuit

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La vie réserve bien des surprises.

Au décès de sa mère, Joe hérite d’une information capitale pour la suite de son existence : le nom de son père biologique.

Bien décidée à ne pas laisser passer une pareille occasion, la jeune femme décide de tout plaquer pour aller rencontrer cet homme.

Mais plus qu’un père, c’est tout un clan qu’elle découvre : les Wild Crows.

Ce « M.C. » Californien dirigé d’une main de maître par Jerry en personne lui ouvre ses portes et s’apprête à lui dévoiler ses plus sombres secrets.

Loin de simplement rassembler de simples passionnés de moto, ce club de bikers ne vit que pour une seule notion, la liberté, quitte à flirter avec l’illégalité.

Novice dans ce milieu, Joe parviendra-t-elle à se faire une place dans ce paysage dangereux ?

Une chose s’avère certaine : lorsqu’on met les pieds dans l’univers des Wild Crows, on n’en ressort pas indemne


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Nous quittâmes le bureau pour rejoindre le restant du groupe. Ils devaient être une dizaine désormais rassemblés, les regards inquisiteurs tournés dans ma direction. Je crus voir Jerry lancer un air menaçant vers deux d’entre eux en particulier. Aucun ne se permit de remarque désobligeante cette fois. Mais je ne me sentais tout de même pas très à l’aise lorsque nous nous arrêtâmes à leur niveau. Jerry prit la parole.

— Tout le monde est là ? interrogea-t-il.

Un type aux longs cheveux gris lui répondit aussitôt.

— Il manque juste Foxy et Hanger. Ils ne devraient pas tarder.

— Vous leur ferez la commission à leur arrivée. Qu’ils en soient informés avant de foutre les pieds à la table.

Certains s’observèrent, ne comprenant pas où leur chef voulait en venir. Quelques paires d’yeux se tournèrent rapidement vers moi, se demandant sans doute la raison de ma venue ici. Je détonnai clairement du look local : cuir, santiag, chaînes, foulards, tatouages, lunettes noires et grosses bagues. Mon jean et mes baskets me donnaient presque l’apparence d’une enfant de chœur perdue au milieu des loups.

— Bien, maintenant, on m’écoute, les gars.

Tout le groupe se tut, attentif à l’annonce que Jerry avait à leur faire.

— Des comme celle-là, on n’en apprend pas tous les jours…

Il secoua la tête, sans doute à la recherche des mots les plus justes pour expliquer la situation encore toute fraîche pour lui.

— Cette demoiselle, poursuivit-il en me désignant du doigt, s’avère être ma fille.

L’un des motards qui était en train de boire dans une bouteille en plastique recracha tout au même instant, générant les foudres de son acolyte situé juste devant. Le motard aux boucles brunes se releva de sa bécane pour s’approcher un peu. Son regard passa de mes jambes à mon buste, puis à mon visage. L’air ahuri, il se tourna vers Jerry.

— Ça, c’est… ta fille ? Allez, tu te fous de nous !

Il éclata de rire, mais la mine renfrognée du chef finit par le refroidir.

— Ash, dégage !

Le dur à cuire déglutit avec peine et rejoignit son engin.

— T’es sérieux, alors ?

Cette fois-ci, un type d’une quarantaine d’années avec une crête blonde s’adressait à Jerry.

— Très sérieux, Mack. Je viens de l’apprendre…

— Et t’es bien sûr que c’est toi, son père ? interrogea une bouille ronde et barbue à droite.

Jerry me regarda un instant et, d’un air assuré, approuva en hochant la tête.

— Certain.

— Eh ben…

J’avais le sentiment, et pas que le sentiment d’ailleurs, de me trouver en plein cœur des attentions. Quoi de plus gênant que d’être la biche égarée sous des dizaines de regards méfiants ?

— Je m’appelle Joe, précisai-je, sans doute avec l’air d’une idiote.

Je vis Jerry faire un pas en avant, me recouvrant de son ombre et s’interposant entre moi et le groupe. Ses poings se serrèrent et l’ambiance devint électrique. Certains des gars semblaient s’inquiéter de la menace en approche.

— Et que les choses soient bien claires, les mecs. Le premier d’entre vous que je vois lui tourner autour, ou ne serait-ce que la regarder d’une manière qui ne me plaît pas, je lui arrache les couilles avec les dents ! Vous gardez les mains dans les poches, et pas que les mains. Je me suis bien fait comprendre ?

Tant de poésie m’émut. Je toussotai histoire de rappeler à mon nouveau père que je n’étais ni absente ni sourde. J’avais certainement l’air d’une petite chose fragile au milieu de ses gorilles, mais me sentir ainsi barricadée me posait un problème ; quoique je ne fusse pas certaine que je ferais du zèle si je connaissais le passif des hommes présents autour de moi. En tous les cas, j’admirais le respect qu’il inspirait, ou tout du moins l’autorité dont il avait fait preuve. Pas un des siens ne broncha. Ils acquiescèrent, l’air grave, des regards vagabondèrent dans tous les sens, hormis dans ma direction.

— Allez, suis-moi, conclut Jerry en posant une main sur mon épaule.

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