5 règles d’or pour réussir sa couverture de roman

Écrire un roman, c’est bien. Mais faut-il encore trouver un public pour le lire. Comme pour une rencontre amoureuse, tout se passe en une fraction de seconde : il attire le regard, ou non.

Bien entendu, une belle couverture n’assure pas de la qualité du contenu, et un livre à la couverture douteuse peut-être une pépite. Mais l’heure est à l’honnêteté : la majorité des lecteurs s’en fichent : si la couverture ne les attire pas, ils ne passeront même pas à l’étape 2 du plan de séduction : la lecture du quatrième de couverture.

Comme toujours, il est efficace de se positionner à la place de notre lecteur. Promène-toi dans une librairie et observe tes réactions : une belle couverture qui sort du lot sur une table, voilà qui donne envie d’en savoir plus. il en est de même sur les pages des vendeurs numériques !

Tout ceci, ça semble évident, et pourtant…
Non, il n’y a pas de recette magique ni de perfection; en revanche, il existe des critères essentiels à mettre en œuvre pour t’assurer que chacune de tes couvertures atteigne son objectif premier : séduire le lecteur.

1 – Cohérence

Un ensemble images + couleurs + typographie qui annoncent clairement le genre de fiction dont il est question. Au premier coup d’œil, le lecteur doit savoir s’il a affaire à un thriller ou à une romance.

Elle doit suivre les codes du genre (le mieux est de flâner dans le top 100 Amazon concerné pour en avoir un aperçu) et tout de même parvenir à se démarquer : un défi que bien souvent les professionnels sont les seuls à réaliser sans faille.

Exemple : on peut créer des couvertures de romance sans torse ni photo de couple « en action » et vendre quand même… j’en suis à 17 publications de romance et aucun de ces deux stéréotypes en vue pourtant; est-ce que j’en pâtis ? Non !Je vis bien de mes romans.

S’inspirer des codes et se les approprier, voilà l’essentiel.

Une couverture, aussi belle soit-elle, si elle ne correspond pas aux attentes du public adepte de ce genre, ne séduira pas ton lectorat.

2 – Branding

Tes couvertures doivent être identifiables parmi celles des autres romanciers. Comment ? En respectant une charte graphique qui sera la tienne pour les années à venir : typo, emplacement des textes ou encore logo. À toi de voir et de réfléchir à ton propre “template” personnalisé.

En France, des auteurs comme Sonia Dagotor ou Aurélie Valognes ont totalement réussi le pari d’être reconnaissables à leurs couvertures de roman ! Je te conseille d’aller jeter un œil à leurs bibliographies !

3 – Visibilité

Au milieu des pages regroupant une centaine d’ebooks, la minuscule vignette représentant ton livre doit contenir un titre et un nom d’auteur assez gros pour être lus et un graphisme général qui tranche du reste, qui attire le regard.

Si tu étais ton lecteur : pourquoi t’arrêterais-tu sur un livre en particulier, quand des vignettes de 2 centimètres de haut sont juxtaposées par dizaines de dizaines chez une librairie numérique ? Qu’est-ce qui pourrait attiser ta curiosité et te faire aller lire son résumé ?

4 – Crédibilité

Ta couverture doit être professionnelle : si tu n’es pas en mesure de la réaliser toi-même, confie cette tâche à un professionnel. Nous sommes dans une démarche de professionnalisation constante, il en va de la crédibilité de tous. Investir pour obtenir le meilleur résultat n’est pas vain, bien au contraire : une couverture digne de ce nom sera le meilleur allié pour ton roman et pour les ventes qui en découleront.

Il en existe pour tous les budgets (fourchette pouvant aller de 100 à 1000 €), et tu trouveras aussi divers types de créateurs (graphistes, dessinateurs…). Renseigne-toi, fais marcher tes connaissances et questionne-les pour obtenir le nom des leurs, par exemple.

5 – Modélisation

Petite astuce pour promouvoir ton livre, en mettant en valeur au mieux sa couverture dans ta communication : les « mock-up ».

Il s’agit de mettre en scène et en 3D ta couverture, façon livre réel, soit sur fond uni, soit dans un décor.

Pense au site CoverVault si tu maîtrises Photoshop, et sinon, Bookbrush est aussi un excellent allié !


En bref

Si tu ne devais ne retenir qu’un point concernant ta couverture, c’est qu’on ne peut pas se montrer approximatif concernant ce point. Elle sera l’élément premier qui fera en sorte d’attirer un lecteur vers le livre ou de le faire fuir.

En un coup d’œil, il doit être en mesure de comprendre de quel genre de roman il s’agit. Elle doit être claire, précise, avec ta patte clairement marquée dessus.

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