Une future maman indépendante, un psy sexothérapeute coureur de jupons, un contrat très spécial…

Cette fois, c’est sûr ! Les vies d’Octavia et de Maxence sont sur le point de changer !

Un bébé toute seule ? Même pas peur. Octavia fuit les hommes depuis longtemps et se contente très bien de son célibat. Mais l’arrivée prochaine de son enfant la convainc de guérir ses propres blessures.

Seul problème : son thérapeute doit quitter la ville pour s’occuper de sa mère malade.

Un choix s’impose : cesser sa thérapie ou accepter sa proposition loufoque et le suivre, quitte à jouer les fausses petites amies pour conclure un marché totalement dingue.

Jusqu’où ira-t-elle pour soigner ses traumatismes passés ?

Si vous aimez les romances feel-good où l’humour se mêle aux sujets forts, plongez dans cette comédie romantique slow burn à souhait et partez en Bretagne avec Octavia et Maxence.


« Blandine sait comment nous séduire avec ses romances slow burn. Je peux lire certains passages à plusieurs reprises tellement je suis touchée par la douceur des mots et de l’histoire, je fonds.
Un roman à découvrir, à lire sous la couette ou avec un plaid, une boisson chaude et le sourire aux lèvres ne vous quittera pas. »
Lisa, lectrice

« Je suis passée par un panel d’émotions, comme une femme enceinte. je me suis souvenue de mes grossesses. L’intrigue en elle même est belle et bien posée. Pas de « guimauveries », on retrouve la plume ciselée de l’auteure qui sait décortiquer les âmes. » Lucette, lectrice

« C’est un coup de coeur. Cette romance douce et captivante m’a fait traverser toutes sortes d’émotions. » Miss, Riky, chroniqueuse



« Elsa manque de s’étrangler.

— Il t’a demandé de faire quoi ?

— Tu as bien entendu, de me faire passer pour sa compagne pour donner le change à sa mère qui est sur le point de mourir.

— C’est à la fois glauque et merveilleux ! s’exclame mon amie avec des étoiles plein les yeux.

— Je ne vois pas en quoi c’est « merveilleux »…

— Ben si tu ne veux pas de la place, je la prends volontiers ! Même s’il s’agit d’un bateau monté de toutes pièces, c’est propice aux rapprochements tout ça…

— C’est mon psy, point barre.

— Mouais… j’avais aussi dit ça avec un prof au lycée… et aussi mon prof de piano. Je dois avoir un truc avec les profs en y songeant…

Elsa grimace, déjà partie dans ses réflexions folles.

Je soupire, incertaine du choix que je dois faire.

Ma copine pose alors ses poings sur les hanches et me toise avec un regard trop sérieux.

— Non, mais allô, Octa ! Tu peux me dire ce qui te fait hésiter ? Parce que là, je t’avoue, ça m’échappe ! Un type que tu apprécies te propose de te payer des vacances en sa compagnie et toi tu sèches…

— Ce ne sont pas de vraies vacances, je vais devoir mentir à une femme malade.

— Pour son bonheur, chérie ! Qu’est-ce qu’un petit mensonge si c’est pour qu’elle puisse partir sereine ? En prime, tu peux continuer ta thérapie gratos ! Moi ce que j’en dis, c’est que tu n’as rien à perdre et tout à gagner…

— Vu comme ça… mais je t’avoue que ma conscience me tord les idées.

— Non, sans rire, le grand retour du cerveau compliqué de mademoiselle Octavia Lebrun… C’est fou ça ! La plupart du temps, t’es une fille spontanée, tu agis puis réfléchis après, tu oses, tu assumes, bref, tu gères ! Mais dès qu’il est question d’un mec, il n’y a plus personne, la coquille se ferme et tu remets tout en doute. 

— Ce n’est pas ça…

— Bien sûr que si ça l’est, regarde-moi !

J’ose affronter ses prunelles, et j’ai l’affreuse sensation qu’elle lit déjà en moi.

— Toi, Octavia Lebrun, tu vas prendre ton courage à deux mains et suivre ce beau gosse chez sa maman, ne serait-ce que pour vivre une aventure qui te sorte de ta zone de confort ! Il est grand temps, crois-moi ! Et si tu ne le fais pas pour toi, fais-le pour ton fils, ma belle. 

Son ton devient plus doux. La seule évocation de mon bébé me fait monter les larmes aux yeux, Elsa semble deviner l’émotion sous-jacente qui m’anime.

— Pour des raisons que j’ignore en partie, tu en veux aux hommes. J’ai compris. Mais ton fils sera un homme lui aussi. Montre-lui que tu es prête à revoir tes a priori et à avancer sur le chemin de la résilience, pour que, quand il te rejoindra, il ait toute la place qu’il mérite.

— Il l’aura !

— Oui, si de ton côté, tu apprends à pardonner et à panser tes blessures…

J’aimerais lui dire qu’elle se trompe, seulement, même si je sais que ce bébé aura tout l’amour qu’il mérite, en un sens, je sais que je dois soigner mes traumatismes pour le libérer de ce poids.

— Octa, ma biche, tu seras la meilleure des mamans. Mais pour le moment, concentre-toi sur ta vie de femme. Les séances avec Maxence semblent te faire un bien fou. N’abandonne pas. Adapte-toi. 

Je reste silencieuse, perdue entre mes certitudes, mes peurs et mes envies.

Notre pause déjeuner touche à sa fin et nous devons toutes deux reprendre le chemin de nos commerces respectifs.

— Fais le bon choix ! me lance mon amie avec un rire complice avant de me laisser.

Je vais essayer. »