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Christmas Héritage et plus si affinités

  • Romance de Noël
  • Strangers to lovers
  • Enemies to lovers
  • Cohabitation forcée
  • Héritage compliqué
  • Grumpy – Sunshine
  • Small Town romance

Pour Romy, ce manoir représente toute sa vie, désormais. Pour Gabriel, ce n’est qu’un bien de plus à liquider. Cet héritage inattendu va bouleverser leurs existences… et plus encore.

Romy ne s’attendait pas à hériter du manoir d’Albert Lancaster, l’homme qu’elle considérait comme un père. Mais la véritable surprise survient lorsqu’elle découvre l’existence de Gabriel, un fils dont Albert n’avait jamais parlé. Businessman londonien, froid et déterminé à vendre la propriété, Gabriel ne voit que la valeur de cet héritage. Pour Romy, ce manoir est bien plus qu’un simple bâtiment : c’est un refuge rempli de souvenirs qu’elle refuse de perdre.

Aucune issue n’est possible tant qu’ils ne parviennent pas à un accord. Les hostilités sont ouvertes : chacun est prêt à tout pour faire craquer l’autre, quitte à cohabiter pendant les fêtes !

Cohabitation forcée, secrets de famille et révélations : ce Noël pourrait bien faire se retourner ce pauvre Albert dans sa tombe. À moins qu’il n’ait tout prémédité…


Quelques liens…

Extrait

“Le duc me dévisage comme si je venais de lui annoncer l’arrivée prochaine de Dumbo l’éléphant.

– Vous avez quoi ? s’étrangle-t-il.

– Je nous ai inscrits ! Vous et moi !

Il me donne l’impression de quelqu’un qui ne parle pas ma langue. Puis il éclate d’un rire nerveux, se passe une main sur la bouche.

– vous n’aimez pas l’idée, en déduis-je.

– Pardon ?

– Quand vous faites ce geste, en général, c’est que vous vous trouvez dans une situation qui vous déplaît.

Ma franchise le désarçonne un peu plus encore.

– Depuis quand jouez-vous les pseudo mentalistes ?

Il est piqué. Sur la défensive. Que ma capacité à lire en lui sans qu’il ait besoin de parler l’exaspère, je peux le comprendre. Je fais rarement l’unanimité auprès des gens, notamment pour cette raison. Personne n’apprécie d’être transparent. Tant pis, je ne m’excuserais pas sous prétexte que j’ai passé une bonne partie de ma vie à lire le langage non verbal des gens. C’était mon filet de sécurité à moi. Quand on se sent différent et en décalage, on cherche des parades pour ne plus être rejetée. La mienne consistait à mieux comprendre les autres…

– Je ne vois pas pour quelle raison une simple course de luge vous met dans cet état, voyons !

– Et moi je ne vois pas pour quelle raison vous avez pensé que j’aimerais perdre mon temps dans ce genre de jeu stupide ?

La colère qui propulse ses mots m’atteint malgré moi. J’ai beau savoir que les émotions de mes interlocuteurs ne m’appartiennent pas, rester imperméable ne m’est toujours pas possible, même après des années d’efforts en ce sens.

– Parce que vous avez besoin de vous réconcilier avec les habitants de cette ville, finis-je par admettre sans trembler.

Nouveau rire sans joie de Monsieur le Duc.

– Si vous saviez, Romy, c’est vraiment le dernier de mes soucis…

– Oui, oui, oui, parce que vous pensez que vous allez me racheter mes parts et vendre, j’ai saisi l’idée. Mais en attendant, il vous reste vingt jours à passer ici, et ne serait-ce que pour rendre hommage à votre famille, à défaut de votre père, vous pourriez donner aux habitants de Rosebury un semblant d’intérêt et de sympathie.

Voilà, c’est dit.

Les prunelles noires de Gabriel me fixent, témoins de sa stupéfaction. Je doute qu’il ait l’habitude que quelqu’un lui vole dans les plumes; après tout, il est duc et dirigeant d’une entreprise de luxe, qui se permettrait cet affront ?

Moi.”