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Chronique « Cupidon malgré moi »- Page après page – 07/03/2016

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Cupidon malgré moi, Blandine P. Martin

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Mon avis

Antoine est un ange qui vit parmi les siens à Epsilem. Il a cinquante ans et la tradition veut, qu’à cinquante ans, une mission leur soit confié. Si cette mission est réussie, l’ange reste sinon, il part. C’est une sorte de rite de passage. Antoine n’est pas un ange comme les autres alors Jules lui confie une mission ass

ez ardue. En effet, Antoine doit jouer les cupidons. Jusque là, tout va bien. Enfin, oui et non puisqu’Antoine, les humains, il ne les supporte pas … alors leur faire trouver l’amour … Et quand il découvre que la personne dont il est chargé est en fait une jeune femme résignée à mourir puisque gravement malade, il se dit que c’est fini pour lui.

Heureusement, Antoine est du genre têtu. Il va tout faire

pour réussir sa mission qu’importe la maladie de son humaine.

C’est une histoire plutôt touchante, assez différente de mon registre de lecture avec des anges, si on peut le dire ainsi. Antoine n’est pas un ange ordinaire, c’est un peu le vilain petit canard du lot. Il n’aime pas les humains et est chargé de faire en sorte qu’ils trouvent l’amour. En plus de ne pas voir les humains en peinture, il est parfois désagréable, agaçant. Il passe dès le départ pour un ours plus que pour un ange. J’ai été plutôt contente de le voir évoluer et finalement prendre un peu plus à coeur sa mission, même si cela part à la base d’une volonté de tenir tête à Jules, puisqu’entre les deux ça ne passe pas vraiment.

Mila, la jeune femme à qui il doit trouver l’amour est une battante. Elle continue sa vie et assure son rôle malgré la fatigue et les difficultés qu’engendre la maladie. Mais elle est résignée, elle ne s’attend à rien si ce n’est à voir sa maladie s’aggraver. Aucun espoir de guérison pour elle visiblement et dès le départ, ça fout les boules.

Cette lecture c’est aussi découvrir un léger aperçu de la Thaïlande, une première pour moi. Même si pour le coup, le lieu n’a pas vraiment d’incidence réelle sur l’histoire. Pour la faire simple : Cupidon malgré moi est une lecture plutôt sympathique et je remercie les éditions Boz’dodor pour cette lecture.

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