2019, Demandez le programme !

L’année 2019 frappe à peine à la porte, que déjà elle amène ses projets, ses espoirs, ses objectifs.

L’heure est donc venue de faire un point sur ce qui va changer au fil des semaines et mois à venir, ainsi que sur les dates qui vont parsemer mon planning 2019.

Accrochez-vous, il va y avoir de l’action !

 

1/ Auteur à temps plein

 

C’est officiel ! À compter du 1er avril — et ce n’est pas un poisson — je serai enfin auteur à plein temps ! Fini le cumul infernal de deux emplois, finies les journées de 12-13h sans interruptions, fini le rythme de vie éreintant auquel je devais m’astreindre depuis plus d’un an !

Ma passion deviendra mon emploi quotidien, ce qui aura bien évidemment des répercutions sur beaucoup de points :

➽ Je pourrais consacrer plus de temps à l’écriture : je serai donc en mesure de vous proposer plus de nouveautés.

➽ Je pourrais également prendre le temps de bien faire les choses. Le métier d’auteur indépendant ne se limite pas à l’écriture, loin de là. Il se rapproche plus de celui d’un éditeur. Mes nombreuses casquettes se verront soulagées par le temps nouveau que pourrais accorder à chacune d’entre elles, et cela se ressentira sur la qualité de mon travail et mon état d’esprit.

➽ Je pourrais également retrouver un équilibre plus propice à la création. Je ne serais plus constamment dans l’urgence. Je vais retrouver le plaisir de faire les choses à un rythme plus convenable, plus plaisant. Ma santé m’en remercie d’avance, bye-bye stress et fatigue ! Il est grand temps de réapprendre à savourer le quotidien !

Dernière ligne droite donc, avec au milieu, le non pas moins effrayant Livre Paris, mon tout premier en tant qu’indépendante. Ensuite, je soufflerai enfin un peu 🙂 .

Quelque chose me dit qu’un auteur bien dans ses baskets, c’est un bon début pour tout le reste…

 

authorlife

 

 

2/ Retour aux sources

 

J’aurais donc d’avoir plus de temps à consacrer à l’activité d’auteur indépendant. Néanmoins, je ne vais pas le répartir uniformément. Parce qu’on apprend sur le tas et que l’expérience nous forge un recul nécessaire et bénéfique, je  suis un peu plus en mesure de différencier l’utile de l’accessoire dans ma façon de fonctionner.  Optimiser mon temps, voilà ce que j’envisage. Me consacrer à l’essentiel.  Revenir à ce qui fait que j’aime écrire et fuir toute source de négativité.

Je vais prendre du temps pour moi, faire ce que j’aime, profiter de ces autres domaines que j’affectionne tant et qui, inconsciemment, sont un véritable moteur pour mon imaginaire : le cinéma, la lecture, les séries, la nature, les instants de vie privée, mon foyer.

Ainsi, je vais prendre un peu de distance avec les réseaux sociaux.

Ils sont chronophages et je pense qu’une présence régulière n’implique pas nécessairement d’y passer plusieurs heures par jour, ce qui est le cas actuellement.  Le site est là, bien existant, complet, les réseaux ne sont qu’un aperçu de celui-ci. Bien entendu, ils permettent des échanges et une interactivité particulière, mais je vais cette année réduire un peu mon temps de présence sur ceux-ci pour octroyer plus de temps à l’écriture, la créativité, l’inspirationle travail éditorial. je ne disparais pas, je délimite seulement.

imagine

 

3/ Le cas Facebook

 

Quand on parle des réseaux, je pense évidemment à Facebook, mon temps sur Twitter et Instagram s’avérant assez restreint. Après réflexion, je vais quitter la majorité des groupes de lectures spécialisés dans la romance, pour n’en conserver que quelques uns au sein desquels je suis réellement active. Je ne suis pas en mesure de consacrer assez de temps à tous ceux qui m’ont ajoutée, autant ne pas y rester  plutôt que d’être un membre fantôme. De plus, certains ont la fâcheuse tendance d’être des microcosmes au sein duquel la neutralité n’a plus sa place. Le copinage est de mise, et on promeut les gens par intérêt trop souvent. Je n’y trouve plus toujours ma place.

En bref, sur Facebook, on voit et on lit de tout, du bon jusqu’au mauvais, mais au final, on se retrouve avec un fil d’actualités complètement bordélique et des centaines d’amis dont on ignore tout !

Du changement s’impose de mon côté, et il est important de faire un rappel :

➽ Mon profil est privé : il  ne concernera désormais uniquement les personnes que je connais, que j’ai rencontrées ou avec qui j’ai déjà échangé.

➽ Pour les actus concernant mon livres, il y a ma page qui elle est PUBLIQUE : ICI

➽ Pour papoter avec d’autres lecteurs et avoir des infos exclusives, il y a le groupe des lecteurs : ICI

J’ai besoin de redessiner les contours de ces différents moyens de communication. Il est important d’évoluer dans un cadre au sein duquel au se sente chez soi, à l’aise, et c’est ce que je vais faire en procédant de la sorte.

 

3/ Des nouveautés

 

2019 sera l’occasion de nouveaux projets. J’en avais déjà abordé certains. Refaisons un point sur ce qui vous attends côté littéraire pur cette nouvelle année !

➽ Mars 2019 : Wild Crows – Confidential (hors-série ; scènes coupées et nouveaux points de vue sur la saga)

➽ Juin 2019 : Wild Son (spin-off de Wild Crows centrée sur le personnage de Casey)

➽ Date à définir : Cher Oncle Sam ( Spin-off de Quelque chose de bleu, centré sur Cassandre)

➽ Date à définir : Harper Jones (Tome 1) Romance fantastique

➽ Date à définir : Harper Jones (Tome 2) Romance fantastique

➽ Décembre 2019 : Réédition des Passeurs de Lumière (trilogie de romance fantastique)

Vous ne voyez là que la partie émergée de l’Iceberg… Je continue de ranger dans ma petite tête de nouvelles idées de manière régulière, et dispose actuellement de deux bonnes dizaines d’histoires à écrire en suspend !

Et ça continue, encore et encore, chantait l’ami Cabrel ! Il disait vrai !

cabrel

 

4/ À l’international

 

Parce qu’on a qu’une vie et qu’il faut la savourer pour ne rien regretter, j’ai pris la décision l’an passé, suite au succès des Wild Crows, de faire traduire la saga en anglais pour l’amener sur les chemins des pays anglophones. Je remercie très chaleureusement Kay, ma traductrice, sans qui tout ça ne serait pas possible. Le premier tome, addiction, est donc sorti en Janvier dans sa version US ! C’est pourquoi j’ai créé des comptes Twitter et Instagram en anglais pour ne pas spammer les comptes français de publications dans la langue de Shakespeare !

Une aventure effrayante, mais grisante ! Tout est si différent d’une culture à l’autre, que je recommence à zéro et dois comprendre le fonctionnement du milieu littéraire anglophone. Un défi pimenté qui me plaît énormément !

En amoureuse du voyage que je suis, j’aurais le plaisir de retourner passer quelques jours dans ma ville préférée au monde, la belle San Francisco, pour la St Valentin, avant de faire un road trip au sein des parcs nationaux et des Canyons en mode routards avec Mister P. Martin. Je ne manquerais pas de vous faire partager les photos de ces sublimes paysages que j’aime tant et qui parsèment les 5 tomes des Wild Crows ! Guettez le groupe des lecteurs pour suivre mon périple ! Il se pourrait que je perde quelques exemplaires anglophones en cours de route… on ne sait jamais, pourquoi ne pas jouer la carte de la chance ? Qui en tente rien n’a rien, c’est une certitude. Et si je n’avais jamais « essayé » un jour, je ne serais pas là à vous parler de mes nouveautés 2019 !

Allez, je  vais vous confier autre chose. Le ridicule ne tue pas. L’ennui si. Et parce qu’on n’arrête pas la folie d’une rêveuse, je compte envoyer un exemplaire anglophone à diverses personnalités qui me tiennent à cœur, notamment Kim Coates et Kurt Sutter, parmis tant d’autres, pour l’inspiration qu’il m’ont insufflée concernant les Wild Crows. ♥

Si un beau jour on me fait signe en retour, je ne manquerais pas de vous le dire !

L’espoir fait vivre ! Les rêves sont faits pour être osés, bon sang ! Alors, osons !

 

5/ Positive attitude

 

Voilà qui me mène tout droit à mon point 5.

2019 sera résolument placé sous le signe de la « positive attitude » (je vous jure, je déteste avoir la chanson de Lorie en tête en prononçant ces mots, il n’empêche, je ne vois pas d’autre termes plus justes).

Et cela passe étonnement par le fait de savoir dire « non », parfois.

« Non » aux opportunistes qui me boudaient avant la saga Wild Crows (bien que j’ai en tout publié 18 romans) et qui viennent me voir désormais avec de grands sourires faux pour lire gratuitement mes romans.

« Non » à ceux qui souhaitent surfer sur la vague Wild Crows pour se faire mousser.

« Non » à ceux qui me prennent pour un distributeur automatique de livres et de goodies pour les concours, « non » à ceux qui  ne pointent leur nez qu’en cas de besoin, et enfin « non » à ceux qui s’imaginent que je suis un panneau publicitaire.

 

Voilà, c’est dit. Il est grand temps de tourner cette page puisqu’elle est effective dès maintenant et à jamais, pour ouvrir celle des « oui ».

Cette année, je dirais « oui » aux nouvelles expériences tant littéraires, qu’humaines.  Je réfléchis d’ores et déjà à la mise en place d’un événement avec mes lecteurs aux beaux jours. J’envisage mille et unes nouvelles pistes également pour diversifier nos échanges : vidéos, concours originaux, etc.

Je dirai « oui » aux bonnes surprises qui joncheront mon parcours d’auteur et les savourerai avec délice.

« Oui » à tout ce qui me permettra de chérir ce lien qui s’est tissé entre vous, lecteurs, et moi, parce que je peu m’importe de courir après un lectorat de plus en plus grand, je préfère de loin vous gâter, vous, qui accompagnez chacune de mes sorties et avec qui j’ai au fil du temps, créé de véritables liens.

Enfin, je crierai un gros « oui » aux petits plaisir oubliés, notamment ceux des débuts, aux choses simples, et je prendrai soin de préserver les souvenirs des premières fois en tant qu’auteur pour apprécier chaque étape à sa juste valeur. Tout est si éphémère dans cet univers, qu’il est vital de savoir se rendre compte de notre chance et du caractère temporaire de chaque phase. Alors je vais simplement me délecter des bons moments et me concentrer sur ce que j’aime faire : écrire.

ecrire

 

 

6/ Save the dates

 

Enfin, en 2019, j’aurais l’honneur de participer à divers événement incontournable de la littérature et de la romance.

➽ Du 15 au 18 mars, je serai présente non-stop à Livre Paris au stand U-78.
Les précommandes sont ouvertes pour ceux qui le souhaitent. La billetterie du salon aussi.

livre paris 2019

 

➽ Du 24 au 25 mai, j’ai l’honneur d’être la 1ère auteure francophone conviée au Festival du roman féminin. Billetterie ICI. Toutes les infos sur le salon et les auteurs conviés ICI.

#frf2019

➽ Les 30 novembre et 1er décembre, j’aurais la chance de figurer paris la liste des auteurs retenus pour la 1ère édition du Festival du livre romantique, à Dunkerque ! ♥ Toutes les informations ICI. Entrée gratuite.

festival livre romantique

 

D’autres dates pourront s’ajouter à ce joli planning prochainement. pour ne rien manquer, vous pouvez vous rendre sur la page de mes événements ICI.

 

En conclusion

 

Voilà donc un aperçu des chemins que je m’apprête à prendre à vos côtés pour cette nouvelle année. Elle s’annonce riche en nouveautés, en émotions fortes et en rêves à réaliser ! Étonnamment, aucune peur à l’horizon, juste de la hâte et cette furieuse envie de vivre sans retenue et de dévorer chaque expérience !

Je vous souhaite que vos rêves les plus fous se réalisent !

N’oubliez pas un détail : personne ne viendra exaucer vos vœux, c’est à chacun de prendre en main son destin pour faire de sa vie ce qu’elle devrait être.

Et comme l’écrivait si bien Marc Twain, « ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait ».

À vous de jouer !

Blandine

 

Vis ma vie d'auteur

Vis ma vie d’auteur – Mon quotidien à 200 à l’heure

Parce qu’il est parfois difficile d’imaginer les coulisses de l’écriture d’un roman, ou même tout bêtement le quotidien d’un auteur actuel, j’ai pensé qu’un petit article pouvait s’avérer utile. Parce que, non, les romanciers ne roulent pas sur l’or, comme certains l’imaginent, d’ailleurs, peu en vivent à 100%, il nous faut nous aussi décoller notre popotin du lit le matin pour aller au charbon. Si, en revanche, beaucoup d’entre nous nécessitent un job alimentaire pour remplir leur frigo, cela n’empêche que tout autant doivent consacrer plusieurs heures par jour à l’activité d’auteurs, d’autant plus en indépendant.

Bilan 1 : être auteur nourrit peut-être l’imaginaire, mais l’estomac réclame un peu plus que des mots et des paillettes !

Alors voilà, il est clair que chaque auteur a un parcours qui lui est propre, la situation qui lui est propre, et les attentes qui… vous aurez compris, inutile de tripler la répétition. Bref, je vais vous présenter une journée lambda comme je la vis, et il est certain que bon nombre de mes confrères ne se reconnaîtront que partiellement dans mes propos. Ceci n’est qu’un retour personnel de ma situation, libre à chacun de nous présenter la sienne, avec humour, c’est toujours plus sympa ! Cheese !

Pour ceux qui se retrouvent sur cet article un peu par hasard, sans connaître mon site ou même mon nom, petit récap : ex auteur publiée en maison, j’ai décidé de poursuivre en indépendante. Une décision mûrement réfléchie, en parfaite adéquation avec mes attentes et mon besoin de faire les choses à ma façon. Aucun regret. Mon cas diffère donc de celui des auteurs publiés chez des éditeurs, puisque le travail en autoédition est bien plus complet, et réclame donc bien plus de temps, puisque nous gérons tout le processus, de la création du texte à la publication. On apprends, sur le tas, on dévore les heures avec passion, mais on savoure le résultat.

Bilan 2 : il n’y a pas de profil type chez les auteurs, mais autant de profils que de candidats à la plume.

Alors voilà, quand la France s’éveille le matin  (navrée auprès de ceux qui travaillent de nuit, vraiment… la nuit, je ronfle !), en tant que petit maillon de la grande chaîne des indés, je me lève. Jusque là, tout va bien. Mais le rythme métro-boulot-dodo en prend un coup quand dès le petit déjeuner passé, l’heure est venue de consacrer une première demi-heure aux « à-côtés » de la plume. Réponses aux messages reçus depuis la veille, point sur les commandes de livres reçues, point sur les ventes, alimentation du site et des réseaux… 30 minutes chrono !

Ensuite, direction le boulot ! Pas celui qui me permet de pondre des romans, non, mais celui qui remplit mon frigo, vous le remettez ? Mme P. Martin enfile la casquette de secrétaire. Mais juste avant, 20 minutes de trajet en voiture qui me seront précieuses ! Au risque de paraître un peu cinglée, je vous assure qu’il n’y a pas meilleur endroit pour moi pour songer à la suite de mes romans en cours : un fond de musique adéquat, et ça déroule, ça déroule.  (Et après on dira que je ne suis pas concentrée au volant… je le suis, pas forcément sur les bonnes choses, c’est tout !)

Bilan 3 : bon nombre d’auteurs sont sans doute un peu schizophrènes, alternant plusieurs visages…

Quatre heures plus tard, sonne l’heure du déjeuner !  » Repos !  » hurleront certains. Que nanti ! Une heure et demie de pause, c’est bien trop beau pour être gaspillé, pour l’actrice que je suis ! Au boulot ! Rebelote ! Correction ou écriture, peu importe, mais il faut mettre ce laps de temps à profit ! Jusqu’à ce que quelqu’un déniche un appareil permettant d’allonger la durée d’une journée, chaque seconde compte dans cette double vie de folie !

Bilan 4 : les auteurs ont une fâcheuse tendance à penser à 15 choses à la fois. Ce n’est pas leur faute, c’est celles des personnages qu’ils abritent dans leur imaginaire…

Reprise du boulot#1 (alimentaire, vous vous souvenez ?) dès 13h30 ! Et ce jusqu’en fin de journée, où, miracle, je retrouve ces 20 minutes de trajet retour, autour desquelles l’imagination fuse à nouveau, en rythme sur des playlists bien étudiées ! (À force, on se fabrique de bons réflexes ! 😉 )

De retour dans la maison des P. Martin, j’ai négocié une petite heure dans ce début de soirée pour faire un nouveau point : envoi des commandes de livres, réception des stocks, enregistrement, suivi des réseaux, écriture, corrections, graphisme, mise ne page, compta, promotion, organisation, partenariats… il faut tout !

Lors de rares occasions, j’y consacre ma soirée entière !

Bilan 5 : les auteurs ont une étonnante capacité à faire 10 choses à la fois. OK, pas de manière très organisée, mais tout de même !

Ensuite, c’est le mode OFF qui s’active, Mr P. Martin et les fauves (un lion miniature et un loup dompté) ayant aussi besoin d’un peu de mon attention, car malgré tout, derrière ce rythme infernal, la vie continue, faut pas l’oublier ! … jusqu’au moment de dormir !

Ah ah ! La phase de sommeil, on en parle ?

Impossible de s’endormir autrement qu’en songeant à la suite du roman, à la façon dont on va remanier un passage, à des « essayages » de scène dans notre petite tête pour voir ce qui serait le mieux, et j’en passe ! Quand la majeure partie des subconscients se mettent en veille, les nôtres s’animent…

Bilan 6 : les auteurs  ont une mine fatiguée…

Le jour 2 débute, et avec lui, la même rengaine que la veille. Ajoutez à ceci les bribes d’histoires distillées par votre inconscient quand enfin, vous aviez rencontré Morphée… De quoi rajouter de nouveaux romans dans la Pile à écrire, qui déborde au moins autant que votre Pile à lire.

Bref, vous l’aurez compris, écrire, c’est juste une folie, portée par la passion démesurée, l’amour du rêve et du partage, motivée par le désir de véhiculer des émotions, et il faut bien ça pour tenir le coup à cette allure !

Ceux qui en vivent peuvent ôter du compte le combo explosif de deux métiers en une journée, et je commence doucement à entrevoir cette possibilité pour ma part. Mais besoin de sécurité oblige, à ce stade, je préfère m’épuiser à la tâche et me montrer raisonnable. L’écriture reste un art incertain et peine à garantir une régularité financière (encore que l’exclusivité Amazon tend à nous proposer un début de solution; manque de bol ou non, mon lectorat ne se limite pas à Amazon, et je dois donc réserver ce moyen de vente pour les secondes vies des livres).

Bilan 7 : le comble des auteurs ? Savoir se montrer raisonnable quand l’écriture elle-même est un art irraisonné. 

Voilà donc à quoi ressemble une journée survoltée dans ma petite vie.
Depuis cette année, je ne travaille plus qu’à 80%, ce qui me laisse en plus une journée par semaine à consacrer entièrement à l’écriture et ses à-côtés. Ajoutez à cela quelques week-end et la boucle et bouclée !

C’est loin de suffire, mais c’est un premier pas vers l’indépendance à temps complet.

Comme je le disais dès le départ, chaque auteur à un parcours, une situation différente. Chaque récit aurait ses complications, ses difficultés, mais une chose nous réunit tous : la passion.

Bilan : pas d’écriture sans passion !

Alors, amis auteurs, connaissez-vous le même rythme effréné ?

Chers lecteurs, imaginiez-vous l’envers du décor de cette façon ?

N’hésitez pas à venir discuter sur le groupe des lecteurs, on s’y sent bien et on papote !

secret d'écriture Wild Crows

Wild Crows #1 – Embarquement imminent pour la Californie !

Alors, nous y sommes…

Après des mois d’écriture, de corrections, de peaufinage et de cœur mis à l’ouvrage, le premier tome de la saga Wild Crows est arrivé entre vos mains le 18 janvier.

Des mois, passés en compagnie de toute une bande de personnages un peu fous et certainement originaux, de par leur mode de vie et leur vision du monde. Des mois, aucours desquels j’ai partagé avec eux des instants de rire, mais aussi des moments d’émotions intenses en les voyant évoluer au fil des mots. Continue reading « Wild Crows #1 – Embarquement imminent pour la Californie ! »

Secrets d'écriture

Écrire un roman : le chemin des idées

Parce que lors des différents échanges que nous avons, une question revient fréquemment dans vos demandes, j’ai décidé d’y répondre par le biais d’un article : le tout premier concernant mes méthodes d’écriture.

Vous êtes nombreux à me demander comment je travaille, et d’où me proviennent mes idées de romans. Je vais donc tenter de vous présenter un petit aperçu du bazar imaginaire qui habite ma petite tête.

Il est bien évident que chaque auteur procède à sa manière, dispose de sa propre méthode d’écriture. Je vous donne simplement, ici, celle que j’affectionne, dans le cadre de mes romans.

1.Naissance d’une idée de base

 

Tête en l’air et souvent un peu distraite, je suis sans cesse plongée dans mes pensées, et d’elles-mêmes, elles cheminent, loin, très loin, m’emmenant sur des pistes éventuelles quasi quotidiennement. Il suffit d’un tout petit rien, une situation cocasse, une phrase prononcée par un inconnu. Parfois, l’idée me vient après avoir visualisé un film, un reportage, une série, dévoré un livre : alors mon imaginaire se met en route pour créer mon propre univers à partir  de bribes de ce qu’il me reste de ces oeuvres, après « digestion » des idées globales, des messages véhiculés.

Une simple musique peut déclencher en moi toute une histoire !

Enfin, autre puits d’idée, et non des moindres : le sommeil ! Beaucoup de mes idées de romans me proviennent des rêves. Je me réveille au petit matin, et l’idée ne m’a pas quittée. J’en ai oublié les contours, mais en devine encore l’essence. Je pars donc de ce point de départ pour élaborer la suite de mon roman.

2. Travail en amont

 

Voilà, j’ai mon idée de base. Mais il est encore trop tôt pour passer le cap et me lancer dans l’écriture. Avant d’en arriver là, il faut au préalable que je pense l’histoire, que j’en déduise les grandes lignes, que j’imagine le scénario global, et plus encore, que je travaille mes personnages. Rien ne doit être laissé au hasard.

Tout ce qui sera précisé et approfondi en amont, permettra de gagner en profondeur de texte une fois l’écriture entamée. Pour ma part, j’aime imager chaque morceau. Je visualise chaque personnage, et je mets sur papier chaque détail les concernant : cela m’est ensuite très utile pour bien faire connaissance avec chacun, et rester cohérente dans leur évolution future, mais aussi lorsqu’il me faut les décrire.

Idem pour les lieux, l’univers. J’essaie d’approfondir au maximum, de définir ce qui les rend particuliers, d’en établir les limites, les règles.

Pendant plusieurs jours, semaines, même, j’imagine différentes tournures pour l’histoire, je visualise des scènes clés. Cela me permet de me faire une idée des meilleures options possible pour mon histoire. Une fois encore, le fait d’imaginer les scènes m’offre la possibilité de jauger de la crédibilité de certaines répliques ou situations

Autre point essentiel : je dois maîtriser mon sujet. Si mon personnage principal est atteint d’une maladie, je me renseigne pour comprendre les tenants et aboutissants de celle-ci. Si l’histoire se déroule dans un pays que je ne connais pas personnellement, j’intègre un maximum d’informations dessus;

Ainsi, pour écrire Sons of Alba qui se déroule dans l’Écosse du XVIIIe siècle, j’ai non seulement potasser la complexité politique de l’époque mais j’ai aussi réaliser le périple du petit groupe de personnage en parallèle avec Google Maps. Je me suis renseignée sur chaque ville parcourue, ai étudié chaque distance franchie par mes personnages au rythme de leurs chevaux. J’ai aussi dû intégrer le lexique de l’époque, en gaélique de préférence, mais aussi les coutumes des clans, le fonctionnement interne de ceux-ci… Ce fut aussi intense que riche d’enseignements. De même, pour Cupidon malgré moi, j’ai pris le temps de bien comprendre chaque étape de la maladie de mon personnage secondaire. C’est primordial pour moi, savoir de quoi je parle, pour ne tromper personne.

Autant dire que par périodes, mon historique de recherche aurait de quoi inquiéter le FBI américain !

 

3. Synopsis détaillé

 

Une fois ce long travail effectué, vient le temps pour moi d’ériger les grands axes de mon roman. Pour ce faire, je décris mon roman en plusieurs phrases. J’établis les moments clés. Et j’approfondis au fur et à mesure, jusqu’à créer les grandes lignes des premiers chapitres.
Il m’arrive parfois d’anticiper en détaillant les chapitres suivants, mais en mauvaise élève que je suis , trop éparpillé sans doute, tout est amené à évoluer au fil de l’écriture. Je vous en parlerai dans la partie suivante.

Le petit plus, qui n’est pas toujours évident à réaliser, redéfinir la structure du texte en incluant des effets de temps, en compliquant légèrement la chronologie basique.

4. Rédaction du roman

 

Le moment tant attendu arrive ! Le premier chapitre de mon roman. Je ne me lance pas tête baissée, puisque j’ai déjà passé plusieurs semaines, voire des mois à pencher sur le sujet. Je sais donc parfaitement dans quoi je me lance. C’est donc en suivant mon plan de départ, et en me référant volontiers à mes notes relatives aux personnages et à l’univers que j’avance, laissant ma plume évoluer selon mes idées.

Parfois, des éléments imprévus s’invitent à la fête : mes personnages prennent leurs aises et développent des sentiments que je n’avais pas prémédités, des aléas viennent pimenter le récit, sous le coup d’une idée soudaine ou d’un énième rêve inspirateur. C’est aussi ce qui fait la beauté de l’écriture, de sentir dépassée par ce que l’on a créé, permettre à la petite folie de notre imaginaire de s’exprimer librement.

De manière générale, j’aime m’installer confortablement avec mon ordinateur portable, et je créer une playlist sur mesure que j’écoute en boucle au fil de l’écriture. Il me faut un calme absolu, la moindre diversion m’empêchant de me fondre dans l’univers du livre en cours de rédaction.  En ce qui concerne les dialogues, ma méthode consiste à me mettre à la place des personnages, pour chaque scène, pour chaque échange, d’imaginer intérieurement le passage : ainsi le résultat me semble plus réaliste. En tant que lectrice, j’ai une sainte horreur des dialogues qui sonnent faux, des propos trop clichés ou de réactions surjouées. Je préfère de loin des échanges simples et naturels à des tournures pompeuses et donc peu crédibles dans les univers modernes que je traverse avec ma plume.

La rédaction peut prendre des semaines, des mois, mais dans tous les cas, je m’impose une certaine régularité. Tant pis si je n’écris pas à chaque fois le même nombre de mots, ce qui m’importe, c’est décrire régulièrement, afin de ne pas m’éloigner de l’atmosphère générale du roman.

S’en suit des semaines de corrections, avec mes bêta lectrices en or, que ce soit Lizzy, Jess et Nathalie, et parfois aussi d’autres bonnes âmes en renfort.  J’espère un jour pouvoir faire appel à un correcteur professionnel.
Pour ma saga éditée chez Milady, Eden, j’ai la chance de pouvoir bénéficier d’un travail éditorial complet et de corrections professionnelles. Un pur bonheur d’avoir de si bons conseils, et un accompagnement expert tout du long.

5. S’inspirer au quotidien

 

Le travail ne s’arrête pas là. J’éprouve un besoin constant de recharger les batteries côté inspiration. En tant que grande amatrice de cinéma, de séries et de livres, je dévore littéralement ces oeuvres et chacune m’apporte sa touche. Si je devais citer des univers qui ont sans aucun doute inspiré ma plume, il serait difficile de ne pas désigner Tim Burton pour la partie fantastique, et un savant mélange des séries qui ont bercé mon adolescence et des comédies romantiques les plus célèbres pour la partie romance.

Les séries ne sont pas en reste : j’en suis des dizaines ! Et chacune d’entre elles oriente sans aucun doute mes écrits.

Côté littérature, si je devais ne citer que quelques auteurs qui m’inspirent, il y aurait sans aucun doute Charlaine Harris, Anne Rice, Darynda Jones, Sophie Jomain, Georgia Caldera, jojo Moyes…

Romance un jour, romance toujours !

6. À vous de jouer !

 

 

Vous écrivez aussi ? Quelles sont vos méthodes de travail ?
Vous souhaitez écrire ? Quelles sont les questio

ns que vous vous posez avant de vous lancer ?

Je répondrai avec grand plaisir à vos questions et découvrirai avec tout autant de joie vos parcours respectifs !

Bon dimanche à tous !

 

Blandine P. Martin

 

 

Chronique – Quelque chose de bleu – Pat Pépette – 21/07/2017

Cette fois-ci, c’est l’adorable chroniqueuse Pat Pépette qui se lance et nous donne son avis sur Quelque chose de bleu ! ♥ Merci beaucoup !

► L’article intégral est ici ! ◄

« J’ai vraiment aimé ce récit, je me suis surprise à rêver que le prince charmant pouvait exister. Un livre

qui fait du bien, qui donne du baume au cœur et de l’espoir aussi. L’auteure n’est pas dépourvue d’humour subtile qu’elle utilise à bon escient. Une histoire qui m’a permis de m’évader totalement, d’oublier mon statut de célibataire durant quelques heures. Une œuvre que l’on déguste avec bonheur et lorsque arrive le happy-end, nous avons du mal à refermer la dernière page.

Ce roman sentimental est une réussite totale. Merci Blandine  P. Martin de m’avoir transportée dans la vie de nos protagonistes. En conclusion, c’est pour moi un merveilleux coup de cœur. »

Quelque chose de bleu de Blandine P. Martin

 

 

Chronique – Quelque chose de bleu – par Sur ma table de nuit – 21/07/2017

Mille mercis à Nathalie pour cette belle chronique !

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« Cette romance haute en couleur donne du baume au cœur. La plume de Blandine est toujours si géniale, j’adore !!! Elle passe de l’humour à des sujets bien plus profonds comme de rien. Les pages s’enchaînent, le temps défile et il est difficile de décrocher du roman. C’est addictif ! […] Je ne peux que vous conseiller cette romance. Une chouette lecture pour cet été. Et si vous la lisez en automne ou en hiver, elle vous mettra du bleu dans votre cœur !!! Et surtout ne vous privez pas de la version papier, un bonus vous y attend, et quel bonus !»

► Pour découvrir l’avis en entier, c’est ici ! ◄

 

Bienvenue au Hapiness Palace

Tandis que le début de l’été a vu la sortie de Quelque chose de bleu, la romance sera à nouveau mise à l’honneur en août, avec la sortie de mon prochain roman intitulé Hapiness Palace.
Et parce que je sais que vous adorez les extrait, j’ai décidé de faire un peu mieux encore : Découvrez dès maintenant le premier chapitre de Hapiness Palace !

Si vous êtes sages, rien ne dit que d’autres chapitres ne suivront pas d’ici la sortie ! ♥

Une manière de vous remercier pour votre fidélité et votre enthousiasme !

Bonne lecture !

 

Chronique – EDEN – T1 : Le Mirage de Gemma – par Voluptueusement Votre – 04/05/2017

Le blog Voluptueusement votre donne son avis sur le premier tome de la saga #Eden ! ♥

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Une mission, un objectif. Voilà à quoi se résume la vie d’Eden depuis dix ans, depuis qu’elle est devenue une alpha au service du Gun et de Lady Bonnaire. Après l’apocalypse de notre planète, Blandine P Martin nous propulse sur Gemma, terre de paix et de liberté, du moins sur le papier.

Continue reading « Chronique – EDEN – T1 : Le Mirage de Gemma – par Voluptueusement Votre – 04/05/2017 »

Interview – La malle au livres : je passe aux aveux ! ☺

« A l’occasion de la sortie de « Sons Of Alba  » de Blandine P. Martin, j’ai pu lui poser quelques questions sur ses habitudes d’écriture mais aussi sur ce dernier roman qui sort en février 2017 et qui est auto-édité. Je la remercie vraiment d’avoir pris le temps de répondre à mes questions. J’ai passé un chouette moment et elle a su satisfaire ma grande curiosité. Avant de vous laisser avec l’interview, je vous remet la couverture du roman et le résumé ainsi que sa bibliographie. »

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Itv par Lady Chantilly – 23/08/2016

Article d’origine

Blandine P

 

« Suite à ma lecture de son livre Les Passeurs de Lumière – Tome 1 Un ange passe, Blandine P. Martin a accepté de répondre à quelques question sur sa vie ainsi que sur sa saga fantastique, que je vous conseille avec un grand enthousiasme !

Un grand merci à elle pour le temps qu’elle a consacré à cette petite interview :)

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