AprÚs 15 jours incroyables passés sur les terres des caribous, je refais enfin surface !

J’admets qu’il m’a fallu quelques jours pour rĂ©organiser mon horloge internet, non seulement Ă cause du jetlag, mais aussi en raison de ce dĂ©paysement total qui m’a fascinĂ©s autant qu’il m’a Ă©puisĂ©e.
Mais loin de se contenter d’ĂȘtre une pause dans mon quotidien trĂšs rythmĂ©, ce voyage a contribuĂ© Ă l’inspirer davantage. Il m’a Ă©galement permis de progresser sur certains projets.
Enfin, bien Ă©videmment, il fut l’occasion d’un retour aux sources nĂ©cessaire, un rappel des choses essentiel Ă mon Ă©quilibre : le cocon familial, la nature, la dĂ©couverte, les vraies choses de la vie, loin de tout le reste.
C’est avec beaucoup de plaisir que je m’apprĂȘte Ă vous en dĂ©voiler plus concernant mon pĂ©riple au Canada !
De QuĂ©bec Ă Saguenay, Ă Tadoussac, Ă Montreal puis Toronto… bienvenue dans le grand Nord !

Un retour aux sources
Sans nul doute, j’ai pleinement profitĂ© de ce voyage pour couper un peu avec le quotidien Ă©puisant et les contraintes qu’il impose. En revanche, je me suis rapprocher de ce que j’aime le plus au monde : la nature. Le dĂ©cor Canadien et ses contrastes somptueux m’ont permis d’en prendre plein les yeux, de dĂ©couvrir le lien puissant qui lit les habitant de ce pays Ă leurs terres, et le respect qu’ils Ă©prouvent pour la nature.
En fervente dĂ©fenseuse des animaux, j’ai Ă©galement pu vivre des expĂ©riences inoubliables, notamment au « zoo » de Falardeau, au QuĂ©bec, qui n’a de « zoo » que l’appellation, puisqu’elle Ă©tait nĂ©cessaire aux propriĂ©taire pour avoir le droit d’accueillir toutes sortes d’espĂšces. C’est en fait un refuge, oĂč les animaux sont recueillis, soignĂ©s, et lorsque c’est possible relĂąchĂ©. Des espĂšces du monde entiers y sĂ©journent dans un cadre paisible. Un lion blessĂ© sur son chemin pour un plateau de tournage, des « espĂšces nuisibles » apportĂ©es par des fermiers pour ne pas les tuer, ou encore, des animaux sauvĂ©s des parcs de chasse privĂ©s d’Afrique du Sud. Bref, on y croise de l’orignal local au tigre blanc, et tout du long, on apprend Ă leur contact.
Petit plus ? (Gros plus)
J’ai eu la chance d’approcher et caresser un lionceau, un bĂ©bĂ© tigre et un bĂ©bĂ© lĂ©murien dans la nurserie du parc. Parce que leur rĂ©insertion, dans leurs cas respectifs, ne sera pas possible, ils leur apprennent Ă voir du monde. Moment de tendresse marquĂ© Ă vie dans ma petite tĂȘte…
Mais le Canada, c’est bien plus encore. Une faune incroyable, dans laquelle ont compte le plus grand mammifĂšre au monde. La baleine.
Un rĂȘve devenue rĂ©alitĂ©.
Pour une fois que l’un de mes voyages coĂŻncide avec la pĂ©riode oĂč les dĂ©esses des ocĂ©ans approche les cĂŽtes, je me suis jetĂ©e Ă l’eau (au sens figurĂ©…vu la tempĂ©rature.)
Je partage avec vous cet instant de magie pure.
Comment se remettre d’une telle rencontre, que j’espĂ©rais depuis des annĂ©es ?
Le paysage apaise cet au revoir, Tadoussac, un lieu paradisiaque, coupĂ© du monde, oĂč je me verrai bien vivre. tout ici m’inspirais.
Nous n’avons pas vu les fameux Beluga lors de notre sortie en mer, mais le jour du dĂ©part, Ă peine avons nous quitter le ferry en voiture (il n’existe pas de pont) qu’un reprĂ©sentant de cette espĂšce nous narguait depuis le Fjord du Saguenay, en bord de route. Ă une prochaine, l’ami !
Une terre de magie
Le « vrai Nord » comme ils l’appellent, lĂ -bas, ne se contente pas d’ĂȘtre un havre de paix aux milles couleurs. Non. « Too easy ».
Le territoire abrite une histoire culturelle riche et puissante, Ă commencer par celles des nombreuses tribus natives de ce pays.
J’ai eu la chance et l’honneur d’aller Ă la rencontre des indiens Wendat, surnommĂ©s les « hurons » par les navigateurs français les ayant dĂ©couvert, Ă cause de leur crĂȘte. Et c’est Ă Wendake, au QuĂ©bec que j’ai dĂ©couvert leur histoire.
La guide n’Ă©tait pas native de la tribu huron mais d’une autre tribu alliĂ©e, plus au Nord, et connaissais donc parfaitement les coutumes huron. Elle Ă©tait d’une gentillesse infinie, et suffisait Ă rĂ©chauffer un peu l’air, face Ă la tempĂȘte de vent.
FiĂšre de son peuple, de ses racines et de cette partie de l’histoire Canadienne, c’est avec passion qu’elle nous a « éduqué » Ă cette culture.
EngagĂ©e pour la cause des femmes et pour la cause des tribus indiennes, elle espĂšre devenir chef de Wendake prochainement, et vise mĂȘme un poste au gouvernement, aprĂšs ses Ă©tudes. En bref : une rencontre inspirante !
Ă tel point qu’un nouveau spitch de roman est nĂ© ce jour-lĂ , mettant en scĂšne un indien huron wendat. J’espĂšre pouvoir lui donner vie l’an prochain oĂč l’annĂ©e suivante, afin de transmettre un peu de cette magie Ă mon tour.

En mode détective
Enfin, ce voyage a Ă©tĂ© l’occasion pour moi d’apprendre de ce pays, de ses habitants, de leurs habitudes, de dĂ©couvrir la rĂ©alitĂ© du terrain, par curiositĂ©, Ă©videment, mais aussi pour un projet en cours dont je vous ai dĂ©jĂ parlĂ©.
LE projet Ă 4 mains que je commencerai Ă Ă©crire au printemps 2020, mais que je prĂ©pare dĂ©jĂ en amont. Parce qu’une histoire se dĂ©marre bien avant son premier mot, dans l’imaginaire de son auteur. Celle-ci se dĂ©roulera au Canada. Elle mettra en scĂšne un pompier de Toronto, en Ontario.
J’ai donc fouinĂ© de font en comble cette ville, je l’ai traversĂ©e de quartiers en quartiers pour mâimprĂ©gner de l’atmosphĂšre de chacun d’entre eux, Ă raison de’une dizaine de kilomĂštres chaque jour oĂč j’y est logĂ©.
Je l’ai aimĂ©, adorĂ©, j’ai vibrĂ© au rythme de son Ă©quipe championne de NBA, de son rythme de vie non-stop, de sa dĂ©mesure aussi. En total contraste avec le bout du monde qu’Ă©tait Tadoussac.
J’ai craquĂ© devant des Ă©cureuils par centaines, j’ai foulĂ© le Hall of fame de hockey, et j’ai pu admirer la grĂące avec laquelle cette ville mĂ©lange le cachet des anciens quartiers avec les rĂ©cents faits de buildings.
Je n’ai pas eu « la chance » de croiser des pompiers Ă Toronto, (zone anglophone) mais j’ai cependant dĂ©gainĂ© l’appareil photo au QuĂ©bec, chaque fois que j’en ai vu !
De quoi apporter un peu plus de réalisme encore à ce joli projet.
D’ici une dizaine de jours, je pourrais d’ailleurs vous en dire plus sur ma co-auteure, puisque nous vous l’annonceront en live Facebook depuis le salon de Mons !
VoilĂ , c’est fini…
Ă moins que ce ne soit que le dĂ©but. Une partie de mon cĆur est restĂ© de l’autre cĂŽtĂ© de l’ocĂ©an, avec ces grands espaces et cette nature enchanteresse.
Quelque part, tout au fond, je crois que je garde l’espoir d’y retourner un jour, avec une destination toute trouvĂ©e : il reste un ami Ă Tadoussac que j’aimerais rencontrĂ©. Et des demoiselles gigantesques Ă saluer de nouveau.
Sur ce, je vous quitte avec une note d’humour quĂ©becois !
Blandine





























